UNE GESTION FINANCIÈRE IMPROBABLE DE L’ÉQUIPE MUNICIPALE SORTANTE

FINANCES ET INVESTISSEMENTS

La gestion d’une commune passe par la maitrise des recettes et des dépenses.
Deux données appellent toutefois l’attention sur la question de la performance financière de la commune de Bandol, tant autocélébrée  par la municipalité LREM sortante : les emprunts  et l’investissement.

PRINCIPAUX INDICATEURS DE GESTION 2018
COMMUNE DE 5000 A 10 000HABITANTS
(source DGFIP)

                 FRAIS DE FONCTIONNEMENT EN EUROS PAR HABITANT

Les recettes de la ville de Bandol ont-elles  maitrisées ?
Non
, les Bandolais ont subi une augmentation de 19.10% de leurs impôts locaux entre l’année 2013 et l’année 2018.
Les subventions des collectivités partenaires (Région, département, communauté d’agglomération) ont diminué de 57.80% depuis 2013.
(source DGFIP)

 


Les dépenses ont-elles été maitrisées ?
Non, un poste budgétaire, entre autres, a particulièrement appelé notre attention, celui des emprunts contractés par la commune.

Le capital restant dû au 31 décembre 2018 des neufs plus gros emprunts contractés par la commune s’élevait à la somme de 9 124 570 euros. Leur durée de remboursement pour arriver à leur terme est de 15 ans (entre 14 et 17 ans).
Les taux d’intérêts s’échelonnent entre 4% et 6%.
En gestion de « bon père de famille » il eût été opportun de renégocier ces emprunts afin de bénéficier du bas niveau des taux d’intérêt, observé actuellement. Cela a-t-il été fait ?

Nous avons effectué une simulation de négociation avec un taux d’emprunt de 1.40% sur les 15 années de remboursement. Celle-ci aurait procuré un gain de 320 000 euros par an sur les intérêts.

Il est plus aisé d’augmenter les impôts que de rechercher des sources d’économie.
Les Bandolais n’habitent pas tous sur le port, ils habitent aussi les quartiers, ces grands oubliés depuis de nombreuses années.
En effet, ou en est :

– La végétalisation et le fleurissement des quartiers ?
– L’enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques ?
– L’entretien des parcs et jardins ?

La baisse des investissements, de l’ordre de 86% depuis 2013 ne pouvait que générer l’abandon des quartiers.
Or, il est constant que la qualité de la gestion financière d’une commune se vérifie non seulement à sa capacité de maitriser les moyens en fonctionnement mais aussi par le dynamisme de ses capacités d’investissement.

On est loin du compte sous la mandature qui expire.

Pierre GOMPEL
Expert-comptable (er)

 

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