La municipalité met entre parenthèse les grands projets du front de mer pour prendre le temps de la réflexion et envisage désormais de s’occuper des quartiers :
Des parkings sont créés au rond-point Saint- Marc, limitant les accès voiture au port ;
Aucune surdensité n’est envisagée dans les secteurs qui souffrent d’inondations récurrentes ;
Les voies principales dans les quartiers sont largement plantées et l’on peut y déambuler à l’ombre en plein été ; les enfants peuvent circuler à vélo en sécurité, les voies sont entretenues ;
Les plages ne sont plus jamais fermées pour cause de pollution ;
Le chemin du littoral a retrouvé son caractère naturel ;
Le gymnase municipal est entièrement rénové permettant l’accueil et l’entrainement digne des équipes sportives bandolaises toujours performantes ;
Des lieux de culture se multiplient dans la ville ;
Les vues sur mer sont respectées, les jardins sont préservés, les habitants sont fiers de leur cadre de vie…
PLU / L’Etat recommande à la Ville de revoir sa copie !
Nous reprenons en le citant l’avis de la Mission régionale d’autorité environnementale
(MRAe) PACA ainsi que l’avis du préfet du Var sur certains points particuliers. Selon la MRAe dans son avis en date du 4 mars 2024:
« Le dossier ne démontre pas suffisamment la prise en compte, dans les choix d’aménagement retenus par le PLU révisé́, des enjeux forts du territoire, notamment le risque d’inondation par ruissellement, le risque de submersion marine en lien avec le recul du trait de côte, la prise en compte du changement climatique, accessibilité́ et déplacements, paysage, bruit et qualité́ de l’air.
Ce constat s’applique en particulier à trois secteurs du projet…: secteur « Front de mer », secteur la Garduère-Les Mattes et zone Ueq. Par conséquent, la MRAe recommande de reprendre l’analyse des incidences de l’aménagement de ces trois secteurs afin de démontrer la prise en compte de l’ensemble des enjeux identifiés dans le dossier. »
« Enfin, la densification des zones déjà̀ urbanisées peut avoir des incidences notables sur l’environnement (ruissellement urbain, disparition de la nature en ville, paysages), de sorte qu’il n’est pas possible de conclure mécaniquement à une absence d’incidences résiduelles »
Ceci concerne :
1. La Garduère-Les Mattes
Non prise en compte ou prise en compte insuffisante des zones de risque incendie(suivant document officiel du PPRI /plan de prévention du risque inondation), des données paysagères et des risques importants de ruissellement).
Les dispositions de l’OAP sont à revoir de manière conséquente.
2. Front de mer, le parking silo
« Insuffisance de documents et études relatives au risque de submersion marine en lien avec le recul du trait de côte, prise en compte du changement climatique… »
Et occultation du porter à connaissance du préfet.
La commune devra prouver que le projet de parking silo n’aggravera pas l’impact des submersions marines et pourra limiter les risques sur les personnes et les biens et s’inscrire dans les enjeux paysagers de la ville
3. Le stade et une salle polyvalente aux Grands Ponts
Pour la MRAe:« cette zone devrait faire l’objet d’une évaluation environnementale plus poussée, .., dans la mesure où elle est concernée par plusieurs enjeux :
a. bruit et qualité́ de l’air dégradée liés à la localisation du secteur à moins de 150 m du péage de l’autoroute A50 ;
b. prise en compte des risques naturels inondation et feux de forêt; le secteur est en zone d’aléa moyen à fort ;
c. préservation de la ressource en eau : ce secteur est situé́ dans le périmètre de protection rapprochée du captage de Bourgarel ;
d. enjeux d’accessibilité́ du site en transports en commun et via les modes actifs de déplacement (vélo et piéton) »
On peut se demander comment le projet envisagé pourra se situer en dehors des zones en risque fort d’incendie, des zones de captage des eaux et des zones inondables.
4. La densification des zones déjà urbanisées
L’augmentation des densités des quartiers n’a pas été anticipée du point de vue des conséquences en matière de ruissellement pluvial, modification des paysages, de nature en ville, sachant que l’exigence des surfaces perméables passe de 40% (zone UD) à 30% (zone UB) et les surfaces plantées sont réduites à 21% et aucune OAP ne permet d’acter les continuités écologiques.
« L’estimation du besoin en logements pour l’accueil des habitants supplémentaires n’est pas défini dans le dossier au regard du taux de croissance démographique retenu par le PLU révisé.́ »
Comme nous l’avons déjà montré, le projet de densification servira en priorité les appétits des opérateurs immobiliers et très accessoirement la création de logements sociaux.
Tous les propriétaires concernés ont déjà reçu des offres d’achat.
D’autres points importants ont été soulevés dans les rapports d’analyse
L’enquête publique ne devrait pas être validée sur un projet irrecevable
Dans le précédent numéro du magazine municipal la tribune du groupe majoritaire allègue au sujet de Marc Bayle :
« Mais (M. Bayle) il n’a pas dit un mot lors de ce débat sur le PLU. On peut en logiquement supposer que son analyse était proche de la nôtre et nous nous en réjouissons ».
Comme ses autres collègues de l’opposition M. Bayle avait voté contre ce projet de révision du PLU. Et chaque groupe politique désigne librement son orateur principal.
Dans une démarche piteuse, le groupe majoritaire a essayé une sorte de triangulation politique, manœuvre consistant à aller piocher dans le programme de l’adversaire, à tenter le ramener dans son camp. Raté !
2- POUR UN URBANISME, sensible, végétal, respectueux des habitants et répondant au principe de construction de la ville sur la ville avec la création de logements accessibles aux plus jeunes et aux « classes moyennes ».
Pourquoi reclasser 50 hectares de zone UC-UD ( emprise 25% espaces verts 40%) en zone UB ( emprise au sol de 50% et espaces verts plantés de 21% (30%x70%) ?
Regardons la réalité du foncier : en beaucoup d’endroits actuellement classés
en UD, les parcelles varient de 400 à 700 m2.
Donnons un exemple: que va produire une parcelle de 500m2 en Zone UB :
Démolition du bâti existant = destruction de patrimoine architectural et végétal
Reconstruction possible de 510 m2 environ de surface habitable, soit 6 à 8 logements. il est probable que les projets comporteront en majorité un maximum de 7 logements permettant d’éviter à l’opérateur la création de logements sociaux en maintenant un prix au m2 important de 6000 à 13000 € le m2 ce qui est :
UNE NON REPONSEA L’OBJECTIF DE MIXITE SOCIALE
L’interdiction d’excavation de plus de 2m rend IMPOSSIBLE LA CREATION DE PARKINGS SOUS SOL pour les opérations de moins de 7 LOGEMENTS. Fleuriront donc en surface, à la place des espaces plantés, des parkings.
Il est clair que les dispositions du PLU projeté sur des surfaces aussi importantes, dont la structure foncière est faite de petits terrains, vont à l’encontre de la mixité sociale, de la nécessité de végétalisation de la ville y compris dans les zones privées, des possibilités d’accès aux jeunes à l’habitat bandolais.
IL Y A D’AUTRES FACONS DE RECONSTRUIRE LA VILLE SUR LA VILLE: en passant de la zone UD à la zone UC qui permet:
LA NON DESTRUCTION DE L’EXISTANT
LE MAINTIEN DU COUVERT VEGETAL EN MAJORITE
LES EXTENSIONS avec création de logements de façon plus respectueuse de l’existant sans interdire les démolitions-reconstructions pour des bâtis dégradés et imposer dans ce dernier cas la réalisation partielle de parkings en sous-sol
Si les centres de quartier ont besoin d’être renforcés, une approche fine des OAP concernées sans tracés abusifs de voirie ne tenant pas compte des habitants, s’impose, en précisant les surdensités nécessaires, propices à une véritable politique d’aménagement :
– en matière d’équipements publics et commerciaux de proximité,
– en matière de traitement des espaces urbains avec une végétalisation massive des espaces publics, et pas seulement en actant ponctuellement des espaces végétaux existants en bord de voie
– en créant des logements sociaux
Ce sont principalement dans les secteurs de la Gare, de la Peyrière, en haut du boulevard de Marseille, autour des centres de quartier existants que les zones UB sont pertinentes, que les densités peuvent être augmentées, que les OAP doivent être claires et volontaires en matière d’aménagement paysager et de logements sociaux avec au minimum 60% de logements répondant à la loi SRU.
Le centre de quartier de Pierreplane nécessite une densité moindre du point de vue de l’emprise, compte tenu de l’environnement pavillonnaire majoritaire.
Si la notion de perte de vue est d’abord individuelle, les notions de respect de patrimoine et de végétalisation sont du domaine de l’intérêt public et collectif.
Dans le précédent numéro du magazine municipal la tribune du groupe majoritaire allègue au sujet de Marc Bayle :
« Mais (M. Bayle) il n’a pas dit un mot lors de ce débat sur le PLU. On peut en logiquement supposer que son analyse était proche de la nôtre et nous nous en réjouissons ».
Comme ses autres collègues de l’opposition M. Bayle avait voté contre ce projet de révision du PLU. Et chaque groupe politique désigne librement son orateur principal.
Dans une démarche piteuse, le groupe majoritaire a essayé une sorte de triangulation politique, manœuvre consistant à aller piocher dans le programme de l’adversaire, à tenter le ramener dans son camp. Raté !
2- POUR UN URBANISME, sensible, végétal, respectueux des habitants et répondant au principe de construction de la ville sur la ville avec la création de logements accessibles aux plus jeunes et aux « classes moyennes ».
Pourquoi reclasser 50 hectares de zone UC-UD ( emprise 25% espaces verts 40%) en zone UB ( emprise au sol de 50% et espaces verts plantés de 21% (30%x70%) ?
Regardons la réalité du foncier : en beaucoup d’endroits actuellement classés
en UD, les parcelles varient de 400 à 700 m2.
Donnons un exemple: que va produire une parcelle de 500m2 en Zone UB :
Démolition du bâti existant = destruction de patrimoine architectural et végétal
Reconstruction possible de 510 m2 environ de surface habitable, soit 6 à 8 logements. il est probable que les projets comporteront en majorité un maximum de 7 logements permettant d’éviter à l’opérateur la création de logements sociaux en maintenant un prix au m2 important de 6000 à 13000 € le m2 ce qui est :
UNE NON REPONSEA L’OBJECTIF DE MIXITE SOCIALE
L’interdiction d’excavation de plus de 2m rend IMPOSSIBLE LA CREATION DE PARKINGS SOUS SOL pour les opérations de moins de 7 LOGEMENTS. Fleuriront donc en surface, à la place des espaces plantés, des parkings.
Il est clair que les dispositions du PLU projeté sur des surfaces aussi importantes, dont la structure foncière est faite de petits terrains, vont à l’encontre de la mixité sociale, de la nécessité de végétalisation de la ville y compris dans les zones privées, des possibilités d’accès aux jeunes à l’habitat bandolais.
IL Y A D’AUTRES FACONS DE RECONSTRUIRE LA VILLE SUR LA VILLE: en passant de la zone UD à la zone UC qui permet:
LA NON DESTRUCTION DE L’EXISTANT
LE MAINTIEN DU COUVERT VEGETAL EN MAJORITE
LES EXTENSIONS avec création de logements de façon plus respectueuse de l’existant sans interdire les démolitions-reconstructions pour des bâtis dégradés et imposer dans ce dernier cas la réalisation partielle de parkings en sous-sol
Si les centres de quartier ont besoin d’être renforcés, une approche fine des OAP concernées sans tracés abusifs de voirie ne tenant pas compte des habitants, s’impose, en précisant les surdensités nécessaires, propices à une véritable politique d’aménagement :
– en matière d’équipements publics et commerciaux de proximité,
– en matière de traitement des espaces urbains avec une végétalisation massive des espaces publics, et pas seulement en actant ponctuellement des espaces végétaux existants en bord de voie
– en créant des logements sociaux
Ce sont principalement dans les secteurs de la Gare, de la Peyrière, en haut du boulevard de Marseille, autour des centres de quartier existants que les zones UB sont pertinentes, que les densités peuvent être augmentées, que les OAP doivent être claires et volontaires en matière d’aménagement paysager et de logements sociaux avec au minimum 60% de logements répondant à la loi SRU.
Le centre de quartier de Pierreplane nécessite une densité moindre du point de vue de l’emprise, compte tenu de l’environnement pavillonnaire majoritaire.
Si la notion de perte de vue est d’abord individuelle, les notions de respect de patrimoine et de végétalisation sont du domaine de l’intérêt public et collectif.
réunion du conseil municipal de Bandol du 26 janvier 2024
1-Remarque d’ordre, de clarification politique
D’emblée, je vous annonce un vote négatif unanime des élus de l’opposition sur ce projet de DOB, à l’instar de leur vote négatif unanime sur le projet de révision du PLU lors de notre débat du 17 novembre dernier.
Dans le dernier magazine municipal le groupe majoritaire a écrit en parlant de moi :« Je souligne à l’inverse l’esprit de responsabilité de Monsieur Bayle, chef de file de l’opposition. Il sait, lui l’ancien préfet, que l’État ne laisse de choix aux communes que de “construire la ville sur la ville” : ne pas consommer de nouveaux espaces (arrêter l‘artificialisation des sols) et reconstruire à la place de ce qui existait : et pour cela, augmenter les hauteurs. Il ne pouvait désavouer ses colistiers.
Je cite : « Mais (M. Bayle) il n’a pas dit un mot lors de ce débat sur le PLU. On peut logiquement supposer que son analyse était proche de la nôtre et nous nous en réjouissons .
Faut-t‘il rappeler que j’ai voté, comme mes autres collègues de l’opposition, contre ce projet de PLU ? Faut -il rappeler que chaque groupe politique désigne librement son orateur principal ? Ou alors, a contrario, si l’on en est tant qu’ à faire dans un voyage en absurdie, faudrait-il en déduire que vos nombreux collègues de la majorité qui étaient restés cois, lors de ce débat du 17 novembre, désapprouveraient en silence le nouveau PLU que vous proposiez.
La manœuvre est dérisoire, digne d’un petit rédacteur, d’un Machiavel au petit pied
La ficelle était un peu grosse.
2-Des défauts de présentation, pire un vice de construction affectent ce DOB
2.1-En lisant attentivement le rapport sur le DOB j’ai fait ce rêve étrange et pénétrant, pour reprendre le vers célèbre, de retrouver les rapports précédents à l’identique : beaucoup de chiffres, une certaine infatuation, peu de mise en perspective pour l’avenir, un irritant : la référence obsessionnelle à l’année 2014 dans ces nombreux tableaux, qui n’a qu’une portée politique, voire politicienne mais aucun fondement technique. Ayez le courage de la nuance, pour reprendre le titre d’un essai récent.
2.2-Autre grief qui porte sur le flou de la stratégie d‘investissement de la ville Il y a certes l’affichage d’un plan pluriannuel d’investissement (PPI) sur la période 2023-2027. Comme je l’avais souvent souligné, un PPI revêt une importance particulière, en ce qu’il est et doit être un document opérationnel exposant la programmation physico-financière des investissements. J’ajoute qu’il est, en quelque sorte, la clé de voûte d’un DOB. Il devrait expliciter clairement les projections d’investissement de la collectivité, et non une rétrospective en douce, de la faisabilité de ses projets, l’estimation de leurs coûts de de fonctionnement. Il doit aussi révéler les infléchissements apportés à la trajectoire des investissements, comme lorsque l’exécutif modifie substantiellement la nature du projet Defferari. Bref , un DOB doit tracer le chemin de l’avenir pour une ville.
Ces qualités attachées à PPI se retrouvent t’elles aujourd’hui dans votre rapport. Je ne le crois pas.
Or, la présentation de ce que vous qualifiez de PPI (à la page 23) se signale une fois de plus par sa sobriété, , son laconisme. Le rapport souffre de l’absence d’un exposé des motifs de la politique pluriannuelle d’investissement. On peut toujours m’objecter que tout cela ressortit à la mise en œuvre du programme politique sur lequel votre majorité avait été élue. Circulez y a rien à voir ! d’une certaine manière. Mais dans l’acronyme DOB se trouve le mot débat, et l’on se doit de débattre et de présenter nos observations pour l’édification des Bandolais
A titre d’exemple, on aurait aimé en savoir plus sur la ligne « front de mer » créditée de 13, 50 M€, de la ligne « aménagement de voirie » ( qui passe de 3 M€ à 6, 45 M€ d’un DOB à l’autre de celle de l’accessibilité ( qui passe de 1,43 M€ à 1,65 M€ d’un DOB à l’autre), de la ligne aménagement et enfouissement d’un montant de 1, 78 M€ , de la ligne aménagement du littoral d’un montant de 900.00 €.
On reste vraiment sur notre faim.
Bref, comme pour les exercices antérieurs, les attentes que l’on peut avoir d’un PPI ne sont pas au rendez-vous.
3- Des questions d’ordre technique
3.1—Remarque rémanente sur l’évolution des aides aux subventions page 21
-La prévision 2024 s’établit à 345 200 € contre 328 844 € en 2023 (donnée provisoire) et 589 800 € en 2014, pour reprendre une annuité que vous aimez bien. Il eût été intéressant de connaitre la répartition des attributions envisagées, au moins par grands secteurs (culturel, sportif, humanitaire, social, etc.)
– La comparaison des niveaux de subvention aux associations avec les communes limitrophes me semble toujours hasardeuse (96 €/hab. pour Bandol, 92 €/hab. à Saint-Cyr , 68 €/hab. à Sanary et 35 €/hab au Beausset). Elle ne pourrait être pertinente qu’à raison d’une similarité des périmètres.
3.2–Des charges à caractère général dont la décomposition est à préciser (page 23)
J’en avais dit un mot en commission des finances. Vous prévoyez une augmentation de + 12, 48 % en 2024 du fait de l’inflation, des fluides et des mécanismes du marché de nettoyage.
Or, la Cour des comptes dans son dernier rapport sur les finances locales évalue à +22,6 % la progression des achats d’eau, d’énergie et de chauffage Votre prévision dans ce domaine est -t’elle réaliste ?
Etes-vous en mesure de détailler la part respective de ces hausses sur chacun de ces postes ?
3.3–Une question exploratoire : Bandol aura-t-il un budget vert ?
Vous vous targuez d’une politique de verdissement, en particulier dans votre projet de révision du PLU. Un occasion peut se présenter, celle de l’élaboration d’un budget vert. J’explique/
Une disposition de la loi de finances initiale pour 2024, issu de l’amendement Cazeneuve, prévoit que le budget et le compte administratif ou le compte financier unique des collectivités doivent comporter un état annexé intitulé « « Impact du budget pour la transition écologique ».
Cet état concernera les dépenses d’investissement qui, au sein du budget, contribuent négativement ou positivement à tout ou partie des objectifs de transition écologique de la France. Chacun sait que les collectivités sont compétentes dans de nombreux domaines clés au regard du changement climatique, tels les transports, l’urbanisme, le logement, la gestion des déchets ou encore l’eau et l’assainissement.
Sans entrer dans les détails, il y a différentes méthodes pour élaborer un budget vert: mettre un budget coloré, avec des code couleur (vert foncé pour les dépenses très favorable) ou marron pour s celles défavorables), ou en chiffrant l’empreinte carbone ou de manière pondérée en calculant la somme des dépenses favorables à l’environnement.
Bien sûr, je n’attendais pas la présentation d’un budget vert dans ce DOB mais la question peut valablement se poser dans les prochains débats budgétaires, sur celui du compte administratif par exemple.
Au seuil de cette nouvelle année Bandol Ambitions et ses élus présentent aux Bandolaises et aux Bandolais leurs vœux les plus chaleureux de bonheur, de santé, de joie et de réussite.
Bandol Ambitions invite ses sympathisants à un pot amical de début d’année qui se tiendra :
le jeudi 25 janvier 2024 à 18 heures au Scotch.
A cette occasion, une discussion pourra être engagée sur l’avenir de Bandol, ses perspectives d’aménagement, notamment au travers du projet de révision du plan local d’urbanisme. (PLU).
Il serait agréable que vous fassiez connaitre votre participation à cette rencontre aux adresses de courriel ci-après : marcrenebayle@gmail.com, carinepinet@gmail.com.
Marc Bayle, Carine Pinet, Gérard Mino, conseillers municipaux de Bandol
Au seuil de cette nouvelle année Bandol Ambitions et ses élus présentent aux Bandolaises et aux Bandolais leurs vœux les plus chaleureux de bonheur, de santé, de joie et de réussite.
Bandol Ambitions invite ses sympathisants à un pot amical de début d’année qui se tiendra :
le jeudi 25 janvier 2024 à 18 heures au Scotch.
A cette occasion, une discussion pourra être engagée sur l’avenir de Bandol, ses perspectives d’aménagement, notamment au travers du projet de révision du plan local d’urbanisme. (PLU).
Il serait agréable que vous fassiez connaitre votre participation à cette rencontre aux adresses de courriel ci-après : marcrenebayle@gmail.com, carinepinet@gmail.com.
Marc Bayle, Carine Pinet, Gérard Mino, conseillers municipaux de Bandol
Intervention de Mme Martine HENRIOT, conseillère municipale, sur la révision du plan local d’urbanisme (PLU)
LE PLU 2023, une certaine violence à l’égard des Bandolais
Nous voudrions, tout d’abord, rappeler ce qui fait l’identité de notre commune :
Un front de mer attractif, un habitat à flanc de colline sur la mer avec des hauteurs relativement faibles permettant de ménager presque partout des vues sur mer et, au-delà, des massifs boisés.
LES ELEMENTS MAJEURS DE LA REVISION
Les modifications de zonage
Nous devons noter ici les éléments majeurs de la révision, entraînant une modification sensible de l’image de la ville, de sa personnalité, du cadre de vie des habitants
Autour du centre se situaient, dans le PLU actuel :
Des zones UB habitat dense avec une emprise au sol de 50%, à 9m de haut, R+2 ;
Des zones UC, habitat moins dense, avec 25% d’emprise et 9m de haut ;
Des zones UD, habitat pavillonnaire avec des emprises de 25% et une hauteur de 7m.
Que se passe-t-il dans le nouveau PLU ?
Pourquoi avoir augmenté autant les zones d’habitat dense ?
Les zones d’habitat dense ont vu leur superficie augmentée sensiblement, intégrant, au nord de la voie ferrée, toutes les zones UC de Vallongue, jusqu’au bois Maurin, et au sud de la voie ferrée une grande partie des zones UD des quartiers la Peyrière et Pierreplane soit 40 hectares supplémentaires, alors que le PLU en vigueur n’en comptait que 29 ha soit un total de zone dense passant de 29 à 79 hectares : ceci conduiraàune modification profonde de l’image de la ville, du vécu des habitants, de la structure urbaine.
Le tissu pavillonnaire et ses jardins sur rue vont peu à peu laisser la place à des immeubles de 9m de haut.
Par exemple, un terrain de 600 m2 en zone UB va permettre de réaliser au moins 1600 m2 de plancher, soit une dizaine de logements.
De surcroit, la quantité d’espaces verts plantés règlementaires va baisser de 30% et aucune obligation dans le règlement de PLU n’est prévue pour des plantations dans l’espace de recul depuis la voie : ce qui signifie de plus en plus d’espaces sans arbres depuis la voirie… Au mieux parle-t-on de haie vive !
D’autre part, les excavations sont interdites pour toutes les opérations de 7 logements et moins. Pourquoi ne pas autoriser les parkings en sous-sol pour ces opérations ?
Est-il plus intéressant d’avoir tous les parkings en surface au détriment des plantations ?
Pourquoi refuser à quelqu’un la possibilité de faire une cave ?
Ces surdensités impliquant une création massive de logements sont-elles à l’échelle de la ville de Bandol ?
Les besoins en équipements scolaires, culturels et sportifs découlant de l’augmentation sensible de population ont-ils été recensés ? Quels emplacements réservés ont-ils été prévus à cet effet ?
Nous notons également qu’en zone UC et UD (zones peu denses) aucun équipement public n’est autorisé. Pourquoi ne pas garantir l’avenir au moins en les autorisant ?
Qu’envisagez-vous dans la zone de projet global près de l’école Octave Maurel ?
Nous avons été intrigués par le classement en « zone de projet global », d’un ensemble d’habitations existantes, sans que soit donnée la moindre explication sur ce que pourrait être ce « projet global » en termes de volume, de destination, de densité.
Par ailleurs, quelques emplacements réservés, telle la voie créée entre le boulevard Clemenceau et la rue de Toulon, passent allègrement dans des jardins, voire sur des constructions dont on peut deviner qu’elles sont des maisons de famille depuis plusieurs dizaines d’années, peut-être plus d’une centaine d’années.
Pourquoi limiter le front de mer à un usage de commerce uniquement ?
Vous indiquez l’obligation de conserver les commerces existants, mais la rédaction du règlement proposé ne permet pas l’implantation d’un autre usage créant également de l’animation. Pourquoi ne serait-il pas possible de permettre sur le front de mer une galerie d’art, un artisan d’art par exemple ?
D’autre part, et sur un plan purement formel :
Connaissant l’importance du relief sur la commune, il eut été judicieux de faire figurer les courbes de niveau sur les documents graphiques ainsi que les noms de rues et de quartiers indispensables pour permettre aux habitants de se repérer.
Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP)
Les Orientations d’Aménagement et de programmation peuvent définir les actions et opérations nécessaires pour mettre en valeur l’environnement, notamment les continuités écologiques, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement
de la commune…
Un vrai déséquilibre apparait au premier abord : 8 OAP sont annoncées dont la quasi-totalité se réfèrent au développement urbain, seul le parc paysager du front de mer annonce un aménagement paysager conséquent.
Rien sur la renaturation des vallons, des abords du Grand Vallat… , dans le cadre de la valorisation et restauration de la trame verte et bleue. Seul le repérage des patrimoines végétaux existants semble apparaitre.
Concernant ces OAP, (Orientations d’Aménagement Programmées) Nous ne parlerons que de celles qui généreront un changement important dans les quartiers.
L’Orientation d’Aménagement n°2 concerne le quartier Pierreplane
Le renforcement du centre de quartier est certes une nécessité et il doit s’accompagner d’un traitement des espaces publics mais :
Est-il nécessaire de modifier le tracé du boulevard de Lorette en détruisant une maison alors que 2 voies existent avec la même fonction : bd de Lorette et rue du Pont de Fer ? Les propriétaires concernés sont-ils vendeurs ou faudra-t-il les exproprier ?
Un aménagement paysager et un parking pourraient assez facilement être aménagés dans une démarche plus respectueuse.
Et pourquoi vouloir construire les commerces à l’alignement alors que tout le reste du bâti du boulevard de Pierreplane est en retrait de 5 m et sachant que les retraits permettent justement des aménagements plantés.
L’Orientation d’Aménagementn°3 concerne le quartier de Vallongue,
La surdensité proposée va sans doute entraîner des ventes. La hauteur autorisée de 12 m vient en rupture avec l’ensemble de la zone à 9m. pourquoi une telle hauteur sur les parcelles privées alors que le site de l’ancienne Pouponnière reste à 9m ?
L’Orientation d’aménagement n° 4, le quartier des Mattes
Elle semble intégrer des aménagements paysagers sur la RD559. Ceux-ci se résument à des plantations d’alignement sur une voie départementale.
Et pour le secteur en extension, il n’est prévu dans le règlement aucune obligation de plantations en bord de voie hormis des haies vives.
L’Orientation d’aménagement programmée n°5 – rue du 8 mai 1945, à l’est de la poste, au nord du cimetière
La hauteur annoncée est de 12 à 15m (R+3 à R+4). 15 mètres, c’est-à-dire 4 étages sur rez de chaussée soit plus haut que le projet en cours de construction sur l’avenue du 11 novembre.
Dans cette OAP, aucune indication de liaison piétonne Ouest-Est n’est fournie, entre la rue du 11 novembre et la rue Didier Daurat, aucune indication non plus de principe de traverse piétonne nord-sud permettant de traiter des percées visuelles, aucun principe non plus de cœur d’ilot planté….
Donc aucun principe directeur n’est énoncé dans un secteur majeur du centre-ville.
Le parking public intégré à l’opération sera d’autant plus petit que les besoins de parkings pour les logements seront importants.
Avez-vous estimé le nombre de places de stationnements publics à exiger ?
Si l’OAP n’annonce pas un nombre minimum, aucune contrainte ne pourra être exigée à un opérateur. Or, ce lieu est, par excellence, favorable et nécessaire à l’implantation d’un parking public !
L’Orientation d’aménagement programmée n°6 – le front de mer
Il est prévu une tour de 6 étages sur rez de chaussée pour faire un « signal », « une « marque » sur la parcelle Casino de jeu. Pourquoi aller à l’encontre de l’identité de la ville, caractérisée par son flanc de colline sur la mer, son port. L’identité de Bandol ne se résume pas à son front de mer….
Que signifie l’expression « renforcement de l’attractivité touristique commerciale » plus du parking ? Un hôtel ? un restaurant ?
A l’ouest, un parc paysager, zone de loisirs et culturels, le pôle nautique est prévu à 10m de haut.
Le déménagement du stade aux Grands Ponts suppose d’avoir surmonté toutes les aspects d’inondabilité de ce secteur…. Les autorisations concernent-elles le lancement des études ou la possibilité réelle d’implantation d’un stade avec occupation par du public?
Nous avons, à plusieurs reprises, souligné le caractère spécifique de la rue des Ecoles avec ses bâtiments en retrait, d’au minimum 3 m coté façades sud (donc côté nord de la rue).
Cette disposition avait fait l’objet d’un consensus. Or, aucune disposition ni dans les documents graphiques, ni dans le règlement, ne permet de faire respecter ce recul, au contraire, l’alignement à la rue est obligatoire.
L’Orientation d’aménagement programmée n°8 – secteur route de Marseille
Pourquoi ne pas avoir inclus le parking du casino dans le périmètre de l’OAP ? ceci aurait permis d’envisager une véritable opération d’ensemble avec logements et commerces. ;
En conclusion, quelques soient les secteurs concernés, il faut penser :
Que des respirations végétales avec des arbres de haute futaie sont nécessaires dans le tissu urbain et notamment en bord d’espace public, d’où la nécessité des reculs plantés d’arbres
Que des sur-hauteurs excessives viennent nuire à l’image de la ville et à son identité ;
Que les sur-densités sur des périmètres importants ne vont pas permettre une évolution progressive de la ville mais plutôt une évolution assez agressive.
CE PLU N’EXERCE-T-IL PAS UNE REELLE VIOLENCE SUR LES BANDOLAIS ?
Publié le
Réunion du conseil municipal de Bandol du 17 novembre 2023
Intervention de Mme Martine HENRIOT, conseillère municipale, sur la révision du plan local d’urbanisme (PLU)
LE PLU 2023, une certaine violence à l’égard des Bandolais
Nous voudrions, tout d’abord, rappeler ce qui fait l’identité de notre commune :
Un front de mer attractif, un habitat à flanc de colline sur la mer avec des hauteurs relativement faibles permettant de ménager presque partout des vues sur mer et, au-delà, des massifs boisés.
LES ELEMENTS MAJEURS DE LA REVISION
Les modifications de zonage
Nous devons noter ici les éléments majeurs de la révision, entraînant une modification sensible de l’image de la ville, de sa personnalité, du cadre de vie des habitants
Autour du centre se situaient, dans le PLU actuel :
Des zones UB habitat dense avec une emprise au sol de 50%, à 9m de haut, R+2 ;
Des zones UC, habitat moins dense, avec 25% d’emprise et 9m de haut ;
Des zones UD, habitat pavillonnaire avec des emprises de 25% et une hauteur de 7m.
Que se passe-t-il dans le nouveau PLU ?
Pourquoi avoir augmenté autant les zones d’habitat dense ?
Les zones d’habitat dense ont vu leur superficie augmentée sensiblement, intégrant, au nord de la voie ferrée, toutes les zones UC de Vallongue, jusqu’au bois Maurin, et au sud de la voie ferrée une grande partie des zones UD des quartiers la Peyrière et Pierreplane soit 40 hectares supplémentaires, alors que le PLU en vigueur n’en comptait que 29 ha soit un total de zone dense passant de 29 à 79 hectares : ceci conduiraàune modification profonde de l’image de la ville, du vécu des habitants, de la structure urbaine.
Le tissu pavillonnaire et ses jardins sur rue vont peu à peu laisser la place à des immeubles de 9m de haut.
Par exemple, un terrain de 600 m2 en zone UB va permettre de réaliser au moins 1600 m2 de plancher, soit une dizaine de logements.
De surcroit, la quantité d’espaces verts plantés règlementaires va baisser de 30% et aucune obligation dans le règlement de PLU n’est prévue pour des plantations dans l’espace de recul depuis la voie : ce qui signifie de plus en plus d’espaces sans arbres depuis la voirie… Au mieux parle-t-on de haie vive !
D’autre part, les excavations sont interdites pour toutes les opérations de 7 logements et moins. Pourquoi ne pas autoriser les parkings en sous-sol pour ces opérations ?
Est-il plus intéressant d’avoir tous les parkings en surface au détriment des plantations ?
Pourquoi refuser à quelqu’un la possibilité de faire une cave ?
Ces surdensités impliquant une création massive de logements sont-elles à l’échelle de la ville de Bandol ?
Les besoins en équipements scolaires, culturels et sportifs découlant de l’augmentation sensible de population ont-ils été recensés ? Quels emplacements réservés ont-ils été prévus à cet effet ?
Nous notons également qu’en zone UC et UD (zones peu denses) aucun équipement public n’est autorisé. Pourquoi ne pas garantir l’avenir au moins en les autorisant ?
Qu’envisagez-vous dans la zone de projet global près de l’école Octave Maurel ?
Nous avons été intrigués par le classement en « zone de projet global », d’un ensemble d’habitations existantes, sans que soit donnée la moindre explication sur ce que pourrait être ce « projet global » en termes de volume, de destination, de densité.
Par ailleurs, quelques emplacements réservés, telle la voie créée entre le boulevard Clemenceau et la rue de Toulon, passent allègrement dans des jardins, voire sur des constructions dont on peut deviner qu’elles sont des maisons de famille depuis plusieurs dizaines d’années, peut-être plus d’une centaine d’années.
Pourquoi limiter le front de mer à un usage de commerce uniquement ?
Vous indiquez l’obligation de conserver les commerces existants, mais la rédaction du règlement proposé ne permet pas l’implantation d’un autre usage créant également de l’animation. Pourquoi ne serait-il pas possible de permettre sur le front de mer une galerie d’art, un artisan d’art par exemple ?
D’autre part, et sur un plan purement formel :
Connaissant l’importance du relief sur la commune, il eut été judicieux de faire figurer les courbes de niveau sur les documents graphiques ainsi que les noms de rues et de quartiers indispensables pour permettre aux habitants de se repérer.
Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP)
Les Orientations d’Aménagement et de programmation peuvent définir les actions et opérations nécessaires pour mettre en valeur l’environnement, notamment les continuités écologiques, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement
de la commune…
Un vrai déséquilibre apparait au premier abord : 8 OAP sont annoncées dont la quasi-totalité se réfèrent au développement urbain, seul le parc paysager du front de mer annonce un aménagement paysager conséquent.
Rien sur la renaturation des vallons, des abords du Grand Vallat… , dans le cadre de la valorisation et restauration de la trame verte et bleue. Seul le repérage des patrimoines végétaux existants semble apparaitre.
Concernant ces OAP, (Orientations d’Aménagement Programmées) Nous ne parlerons que de celles qui généreront un changement important dans les quartiers.
L’Orientation d’Aménagement n°2 concerne le quartier Pierreplane
Le renforcement du centre de quartier est certes une nécessité et il doit s’accompagner d’un traitement des espaces publics mais :
Est-il nécessaire de modifier le tracé du boulevard de Lorette en détruisant une maison alors que 2 voies existent avec la même fonction : bd de Lorette et rue du Pont de Fer ? Les propriétaires concernés sont-ils vendeurs ou faudra-t-il les exproprier ?
Un aménagement paysager et un parking pourraient assez facilement être aménagés dans une démarche plus respectueuse.
Et pourquoi vouloir construire les commerces à l’alignement alors que tout le reste du bâti du boulevard de Pierreplane est en retrait de 5 m et sachant que les retraits permettent justement des aménagements plantés.
L’Orientation d’Aménagementn°3 concerne le quartier de Vallongue,
La surdensité proposée va sans doute entraîner des ventes. La hauteur autorisée de 12 m vient en rupture avec l’ensemble de la zone à 9m. pourquoi une telle hauteur sur les parcelles privées alors que le site de l’ancienne Pouponnière reste à 9m ?
L’Orientation d’aménagement n° 4, le quartier des Mattes
Elle semble intégrer des aménagements paysagers sur la RD559. Ceux-ci se résument à des plantations d’alignement sur une voie départementale.
Et pour le secteur en extension, il n’est prévu dans le règlement aucune obligation de plantations en bord de voie hormis des haies vives.
L’Orientation d’aménagement programmée n°5 – rue du 8 mai 1945, à l’est de la poste, au nord du cimetière
La hauteur annoncée est de 12 à 15m (R+3 à R+4). 15 mètres, c’est-à-dire 4 étages sur rez de chaussée soit plus haut que le projet en cours de construction sur l’avenue du 11 novembre.
Dans cette OAP, aucune indication de liaison piétonne Ouest-Est n’est fournie, entre la rue du 11 novembre et la rue Didier Daurat, aucune indication non plus de principe de traverse piétonne nord-sud permettant de traiter des percées visuelles, aucun principe non plus de cœur d’ilot planté….
Donc aucun principe directeur n’est énoncé dans un secteur majeur du centre-ville.
Le parking public intégré à l’opération sera d’autant plus petit que les besoins de parkings pour les logements seront importants.
Avez-vous estimé le nombre de places de stationnements publics à exiger ?
Si l’OAP n’annonce pas un nombre minimum, aucune contrainte ne pourra être exigée à un opérateur. Or, ce lieu est, par excellence, favorable et nécessaire à l’implantation d’un parking public !
L’Orientation d’aménagement programmée n°6 – le front de mer
Il est prévu une tour de 6 étages sur rez de chaussée pour faire un « signal », « une « marque » sur la parcelle Casino de jeu. Pourquoi aller à l’encontre de l’identité de la ville, caractérisée par son flanc de colline sur la mer, son port. L’identité de Bandol ne se résume pas à son front de mer….
Que signifie l’expression « renforcement de l’attractivité touristique commerciale » plus du parking ? Un hôtel ? un restaurant ?
A l’ouest, un parc paysager, zone de loisirs et culturels, le pôle nautique est prévu à 10m de haut.
Le déménagement du stade aux Grands Ponts suppose d’avoir surmonté toutes les aspects d’inondabilité de ce secteur…. Les autorisations concernent-elles le lancement des études ou la possibilité réelle d’implantation d’un stade avec occupation par du public ?
Nous avons, à plusieurs reprises, souligné le caractère spécifique de la rue des Ecoles avec ses bâtiments en retrait, d’au minimum 3 m coté façades sud (donc côté nord de la rue).
Cette disposition avait fait l’objet d’un consensus. Or, aucune disposition ni dans les documents graphiques, ni dans le règlement, ne permet de faire respecter ce recul, au contraire, l’alignement à la rue est obligatoire.
L’Orientation d’aménagement programmée n°8 – secteur route de Marseille
Pourquoi ne pas avoir inclus le parking du casino dans le périmètre de l’OAP ? ceci aurait permis d’envisager une véritable opération d’ensemble avec logements et commerces. ;
En conclusion, quelques soient les secteurs concernés, il faut penser :
Que des respirations végétales avec des arbres de haute futaie sont nécessaires dans le tissu urbain et notamment en bord d’espace public, d’où la nécessité des reculs plantés d’arbres
Que des sur-hauteurs excessives viennent nuire à l’image de la ville et à son identité ;
Que les sur-densités sur des périmètres importants ne vont pas permettre une évolution progressive de la ville mais plutôt une évolution assez agressive.
CE PLU N’EXERCE-T-IL PAS UNE REELLE VIOLENCE SUR LES BANDOLAIS ?
L’opposition fait toujours la gloire d’un pays: les plus grands hommes d’un pays sont ceux qu’il met à mort. Ernest Renan, Discours et Conférence. 1887.
Au risque de démentir Renan et sans doute de décevoir certains, les élus de Bandol Ambitions n’ont pas l’ambition d’aller jusqu’au sacrifice suprême.
Pour autant, ils tiennent à rappeler, à mi-parcours de cette mandature, quelques fondamentaux de leurs engagement passés, présents et futurs.
Un engagement fondateur
Bandol Ambitions est fier d’avoir porté un projet ambitieux en 2020, proposant une valorisation douce et raisonnée de la ville, un port renouant avec sa propre histoire, un renforcement de la sécurité pour les quartiers. Ce projet avait séduit près de la moitié de l’électorat bandolais. Loin des extrêmes, il était le fait de personnalités bandolaises, venues de tous les horizons, impliquées dans la vie économique, sociale et associative.
Une opposition municipale résolue
Tout au long de cette mandature ces élus ont entendu marquer une opposition déterminée et constructive. Leurs interventions lors des séances du conseil municipal sont soigneusement préparées, tenant la dragée haute à l’exécutif, même si malheureusement la presse locale en fait peu état.
En fait, ils ont hautement affiché leurs désaccords sur les décisions majeures de la majorité municipale, tels les textes budgétaires, l’aménagement, la réforme du port de plaisance, tout en s’attachant à proposer des solutions alternatives. Ils avaient, par exemple, souligné l’impraticabilité du projet de surélévation du stade Deferrari. L’avenir leur a donné raison. A plusieurs reprises et face à une ville trop minérale, ils ont proposé, la réalisation d’ îlots de fraîcheur en plantant largement les espaces publics, en désimperméabilisant les sols, en assurant des continuités végétales. Ils ont également regretté une politique municipale focalisée sur le front de mer, oublieuse des autres quartiers.
Il en est encore ainsi de la réalisation de la « voie douce » qui ne mobilisera pas moins de trois millions d’euros pour aménager une entrée de ville au prix de nuisances considérables pour les Bandolais durant plusieurs mois ! Était-ce une priorité au regard des aménagements et équipements nécessaires en dehors du front de mer ?
Le transfert du stade au Val d’Aran figure encore parmi les chevaux de bataille de l’édilité qui, au prix d’études coûteuses, s’obstine à vouloir délocaliser ce site sportif commode d’accès pour les Bandolais, les visiteurs et les scolaires. Les anciens ne s’y étaient pas trompés qui avaient en son temps transféré l’équipement sportif installé au Val d’Aran sur le site du front de mer. Un stationnement insuffisant et les contraintes liées à la présence d’une nappe phréatique et d’une zone inondable n’ont pas dissuadé le porteur de ce projet contraire à la préservation de l’environnement et, semble-t-il, à l’intérêt des utilisateurs !
Le constat est navrant… un soin tout particulier est apporté à la « vitrine » et les quartiers se meurent d’un désintérêt croissant.
Ceci étant, l’ opposition de Bandol Ambitions, respectueuse de l’institution municipale, n’est pas pavlovienne. Ces élus n’hésitent pas à voter les projets qu’ils estiment aller dans le bon sens. Nous avons fait le choix d’être un pôle de stabilité, mais aussi un contre-pouvoir.
Un devoir d’avenir
Bandol Ambitions peut ainsi se targuer d’être une opposition d’intérêt général, la véritable force alternative. Sous une forme ou une autre, elle aura bientôt son mot à dire, foin de l’extrême-droite et des candidatures parasitaires.
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